Le saut à ski pourrait revivre rapidement en Outaouais
Le saut à ski pourrait revivre rapidement en Outaouais Le saut à ski pourrait bientôt revivre en Outaouais. L’ancien athlète, entraîneur et analyste, Jean Séguin, travaille depuis des mois pour ramener son sport de prédilection dans la région. Il pourrait s’installer à Camp Fortune, à Chelsea. Il pourrait déménager à Camp Fortune, Chelsea.
Une récente rencontre avec les dirigeants du centre de ski et le directeur de la haute performance de Saut à Ski Canada, Nikolai Petrov, s’est bien déroulée et des athlètes pourraient être formés aussi vite que l’automne prochain.
Ils nous ont octroyé un certain territoire [sur la piste slalom] où il y avait déjà eu du saut à ski. Tout a été démoli, mais on pourrait facilement aménager la piste. Il ne reste presque rien à faire pour le 20 m parce qu’il y a eu des travaux récemment. Le travail serait minime, un peu de remplissage et on est équipé pour ça, dit Jean Séguin, qui précise qu’on a aussi proposé d’aménager le bas de la piste Marshall. [on the slalom track]. Selon l’ancien skieur, l’endroit proposé est le meilleur étant donné l’orientation de la piste. Le soleil arrive tard à cet endroit. La préparation des tremplins se fait tous les jours alors c’est mieux pour travailler la neige et elle se conserve mieux. Ce site a été bien choisi il y a plus de cent ans alors on va réutiliser l’endroit, ajoute Séguin. L’homme de 55 ans se rendra à Camp Fortune avec un arpenteur et un autre ancien athlète, Pavol Skvaridlo, au cours des prochaines semaines. Un retour vers les belles années du saut à ski Le projet de ramener le saut à ski en Outaouais émane du désir de la Fédération internationale de ski de repopulariser ce sport au Canada. Les sites de saut sont peu nombreux au Canada. Jean Séguin aurait aimé aménager une piste urbaine, près du Lac-des-Fées, mais il vivra très bien avec l’option du Camp Fortune, où il a dirigé un club, l’Envol, jusqu’en 1994. J’ai entraîné le club pendant environ 15 ans. J’étais fondateur du club. C’était dommage de le voir s’éteindre, mentionne Séguin. Le travail serait minime, un peu de remplissage et nous sommes équipés pour cela
», dit Jean Séguin, qui précise que nous avons également proposé de développer le fond de la voie Marshall.
Selon l’ancien skieur, l’emplacement proposé est le meilleur compte tenu de l’orientation de la piste.
Le soleil arrive tard à cet endroit. La préparation des tremplins se fait tous les jours, il est donc préférable de travailler la neige et elle se maintient mieux. Ce site a été bien choisi il y a plus de cent ans, donc nous allons réutiliser l’endroit
Pour lui, la région représente un beau potentiel pour développer les skieurs de demain. Je veux pas qu’on s’emballe tout de suite avec de gros tremplins de 90 m et 120. C’est vraiment de partir à la base, créer un programme de saut à ski qui aide la relève un jour, souligne celui qui était réserviste aux Jeux de Sarajevo et qui veut éviter de tomber trop rapidement dans le sport élite. On s’est trop concentré sur l’élite et les Jeux olympiques. Je veux créer une base pour garder le saut à ski. La relève va venir ensuite quand les jeunes vont nous démontrer qu’ils peuvent aller plus haut. Quand viendra le temps on bâtira de plus gros centres, conclut Séguin, fébrile, devant la possibilité de voir revivre son sport dès l’automne prochain.
L’homme de 55 ans se rendra au Camp Fortune avec un arpenteur et un autre ancien athlète, Pavol Skvaridlo, au cours des prochaines semaines.
Nous arriverons avec un rapport pour les propriétaires et la Commission nationale de la capitale de la CCN afin que tout le monde soit heureux et que ce soit une situation gagnant, gagnant, gagnant. Une citation de: Jean Séguin, ancien athlète et entraîneur de saut à ski
Un retour à l’apogée du saut à ski
Le projet de ramener le saut à ski dans l’Outaouais découle de la volonté de la Fédération internationale de ski de repeupler ce sport au Canada. Il y a peu de sites de saut au Canada.
Jean Séguin aurait aimé développer une piste urbaine, près de Lac-des-Fées, mais il vivra très bien avec l’option du Camp Fortune, où il a dirigé un club, l’Envol, jusqu’en 1994.
J’ai entraîné le club pendant environ 15 ans. J’étais le fondateur du club. C’était dommage de le voir mourir
, dit Séguin.
L’ancien athlète de saut à ski, Jean Séguin, lors d’une épreuve dans les années 80
Pour lui, la région représente un grand potentiel pour développer les skieurs de demain.
Je ne veux pas qu’on se laisser emporter tout de suite avec de grands sauts de 90m et 120m. C’est vraiment pour commencer à la base, créer un programme de saut à ski qui aidera la prochaine génération un jour
, souligne celui qui l’était. réserviste aux Jeux de Sarajevo et qui veut éviter de tomber trop vite dans le sport d’élite.
Nous nous sommes trop concentrés sur l’élite et les Jeux olympiques. Je veux créer une base pour continuer à sauter à ski. La prochaine génération viendra quand les jeunes nous montreront qu’ils peuvent aller plus haut. Le moment venu, nous construirons de plus grands centres
, conclut Séguin, fébrilement, face à la possibilité de voir son sport revivre l’automne prochain.